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Recherche : une recherche soutenue qui a du sens

 

Notre recherche est bonne. Notre université a d’excellents chercheurs et d’excellentes équipes de recherche. Et, comme le caractère universitaire de notre institution en dépend, il est impératif de donner à la recherche la liberté nécessaire et des moyens en adéquation.

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La liberté est essentielle pour tout chercheur.  La bureaucratie étant l’exact opposé de la créativité et de l’innovation, la simplification administrative (axe 1) est essentielle pour dégager du temps nécessaire à la recherche.

Une recherche libre ne peut s’épanouir et avoir son sens sous le diktat des indicateurs de performance. Il ne s’agit pas de rejeter en bloc l’évaluation qui est indispensable pour tout suivi rationnel. L’évaluation de la recherche est nécessaire et elle passe par l’usage d’indicateurs bien choisis qui sont reliés avec l’objectif que l’on poursuit.

Néanmoins, donner à ces indicateurs une importance démesurée en leur abandonnant, seuls, le soin d’orienter la recherche, nous transforme en « fonctionnaires de la recherche » et aboutit à l’exact contraire de ce que sont la créativité et la découverte. La recherche doit d’abord être orientée par le sens que nous souhaitons donner à notre recherche en cohérence avec l’ensemble de nos actions.

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Les moyens consacrés à la recherche, internes comme externes, ne sont pas illimités. C’est ainsi que le leitmotiv que l’on entend depuis des années à l’UNamur appelle à la rationalisation via une structuration efficace de la recherche. La dispersion des efforts de la recherche contribue, en effet, à affaiblir son efficacité.

Cependant, une structuration de la recherche trop poussée et/ou trop imposée par le haut, ira à l’encontre du principe de la liberté des chercheurs et sera contre-productive.

Le travail de structuration conclu en 2016, après une longue gestation, a mis en orbite nos onze instituts de recherche. C’est un excellent travail et un bon compromis entre le besoin de structuration poussée plutôt par le haut et la liberté des chercheurs à la base. C’est un travail qui continue à avancer pas-à-pas dans une logique de coopération et de recentrage.

Il faut laisser le temps à ces instituts de s’installer, de mûrir et d’avancer chacun à leur rythme, tout en soutenant leurs réflexions par des lignes directrices claires en termes de vision, de valeurs et d’objectifs.

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Concrètement :

  • le/la vice-recteur/trice en charge de la recherche poursuivra avec sérénité et sans précipitation le travail de structuration en instituts et centres. Le rôle de l’équipe rectorale, avec le conseil de recherche, sera simplement d’accompagner le mouvement et de continuer à soutenir la recherche par le maximum possible des moyens. Elle donnera des impulsions aux initiatives qui font sens, notamment celles qui favorisent le collectif ;

 

  • en externe, un positionnement clair (axe 2) contribuera à renforcer nos moyens en donnant à l’UNamur sa juste place dans les organes qui décident du financement et sa juste part des moyens externes ;

 

  • en interne, le recrutement des académiques et des scientifiques tiendra compte des grandes orientations de la recherche et favorisera les lignes qui font sens et qui ont de l’avenir.

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