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L’Animation au cœur de la mission universitaire

 

Notre mission, selon notre charte et nos traditions, ne se limite pas qu'à la transmission de savoirs et à la construction des connaissances. Notre mission est bien plus large, elle vise l’épanouissement et l’émancipation des femmes et des hommes libres. Le développement des jeunes, que l’université entend accompagner, vise globalement toutes les dimensions humaines. Il ne s’agit pas de fabriquer des « machines-à-penser » mais des futurs citoyens responsables, confrontés aux questions de société (les fameux « Cracs » : citoyens, responsables, actifs, critiques et solidaires).

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Nous avons trop tendance à nous focaliser sur la dimension intellectuelle, et même sur une partie de cette dimension que l’on qualifie d’académique. Cette vue restreinte est fort appauvrissante. Il suffit de se rappeler ce que chacun de nous retient de son passage à l’université, de ces années si importantes qui voient l’éclosion et la confirmation de plusieurs traits de la personne, pour prendre conscience de l’importance de ce qui se passe « à côté de la sphère académique » : dans les soirées, les cercles, les cafés, les kots à projets, les salles de sport, les réseaux sociaux, l’arsenal, le bunker, la bibliothèque etc. Ces activités sont appelées à raison « extra académiques » mais elles ne sont en rien « extra universitaires », au contraire, elles sont au cœur de notre mission universitaire.

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Concrètement :

En cohérence avec les principes de la liberté et la responsabilité de la charte, le rôle des « autorités » de l’université ne doit et ne peut être dirigiste. Dans ce domaine, plus encore que dans tout autre, il s’agit de co-construire. Le rôle du/de la vice-recteur/trice chargé(e) des affaires étudiantes, entouré(e) de l’équipe rectorale, sera un rôle de soutien et d’accompagnement.

La richesse des initiatives qui nous viennent des étudiants depuis quelques années et qui ont fait la bonne réputation de notre campus me confortent dans cette confiance en la base.

Dans cette logique de co-construction, les autorités universitaires défendront et soutiendront les initiatives des étudiants. De plus, je préconise de favoriser les trois lignes de force suivantes :

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  • une plus grande intégration de l’extra-académique avec l’académique. Il faut dépasser une vue caricaturale de deux mondes qui cohabitent et qui départagent, non sans problèmes, de l’espace et du temps. J’apprécie et je favorise tout ce qui rapproche : présence d’enseignants aux cercles à certains heures, activités communes, activités ouvertes (films, soirées…), activités culturelles comme au Quai 22, reconnaissance d’implications étudiantes en tant que crédits académiques, voire intégration d’activités d’ouverture à la société dans les cursus, etc. ;

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  • une plus grande diversification des activités d’animation : festives, folkloriques, animations culturelles et sportives, kots à projets supplémentaires innovants, une formule similaire de kots à projets incluant les navetteurs, etc. ;

 

  • une politique sportive et culturelle ambitieuse : même en l’absence temporaire de centre sportif propre à l’Université, nous devrons nous appuyer sur les ressources d’infrastructures existantes à Namur pour mener cette politique. On peut penser à des actions simples comme des olympiades rassemblant des équipes mixtes, étudiants et personnel, des sports d’équipes coordonnés avec les moments de festivités de l’université, etc. De même, l’université soutiendra le développement en cours de la politique culturelle menée à partir du Quai 22 (dossier en cours). Les deux domaines, le sport et la culture, offrent un terrain idéal pour rapprocher le public étudiant et personnel.

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